Nos 22 héros

Le groupe des 22 est un regroupement de 22 jeunes héros qui avaient comme conviction la libération de l’Algérie. Ces jeunes hommes étaient tous des membres de l’Organisation Spéciale. En juin 1954, ils se sont réunis dans la villa d’Elias Derriche (de l’un des militants) à Clos Salembier (El Madania) pour fixer la date du déclenchement de la guerre d’Indépendance de l’Algérie.

Badji_Mokhtar

Mokhtar Badji

باجي مختار

« Au début de l’année 1954, Badji Mokhtar participe à la création du CRUA (Comité révolutionnaire d’unité et d’action), fer de lance de la révolution algérienne du 1er novembre 1954. En juin de la même année, il prend part à la réunion des 22 chefs historiques. Au cours des préparatifs pour les premiers combats, Badji Mokhtar supervise au secteur de Souk-Ahras l’entraînement des militants et l’approvisionnement en armes et en munitions des premiers maquis. Badji Mokhtar dirige les premières opérations militaires contre les intérêts coloniaux au cours de la nuit du 1er novembre 1954 et après. L’attaque contre la mine de Nadhor est l’un des plus spectaculaires. Il est parmi les premiers grands dirigeants de la révolution à tomber au champ d’honneur.En novembre 1954, après avoir été encerclé par les forces coloniales dans la forêt de Beni Salah, il est abattu dans la région de Medjaz Sfa à Guelma en 19 novembre 1954 » – Source Wikipédia

Athmane_Belouizdad

Mohamed Belouizdad (Athmane)

محمد بلوزداد – عثمان

« Mohamed Belouizdad est l’un des leaders du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD) et l’un des chefs de l’Organisation Spéciale (OS). Il est né le 3 novembre 1924 à Alger. Il suit ses études dans les écoles françaises et travaille dans les services de l’administration des affaires musulmanes au Gouvernement Générale français à Alger. Il adhère au Parti du Peuple Algérien (PPA) en 1943 et communique à la direction du parti, grâce à son post administratif, de nombreux documents de la plus haute importance. Lors du congrès du février 1947, il devient membre du bureau politique du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD). Il prend contact avec Rekimi Djilali pour structurer l’Organisation Spéciale (OS) à Alger. Il désigne un groupe d’experts dans les affaires militaires dans les régions de Constantine, Oran et Chlef dont les plus actifs sont Boudiaf, Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella, Mohamed Marouk et El Hadj Djilali.

Sa santé s’aggrave et Aït Ahmed le remplace à la tête de l’Organisation Spéciale (OS). Mohamed Belouizdad décède des suites de sa maladie pulmonaire le 14 janvier 1952. » Source Zoom Algérie

Benboulaid

Mostefa Ben Boulaïd

مصطفى بن بولعيد

« Mostefa Ben Boulaïd est né le 5 février 1917 à Arris au sein d’une famille chaouia aisée des Aurès, région montagneuse du nord-Est algérien. En 1939, il accomplit le service militaire obligatoire et est mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale. Pendant la campagne d’Italie, en 1944, il se distingue par son courage, ce qui lui vaut la médaille militaire et la croix de guerre. Membre du comité central du PPA-MTLD. Il rompt avec les membres de ce comité lors de la crise qui a opposé les centralistes à Messali. Il est l’un des fondateurs du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA). Il préside la « réunion des 22 » du 25 juin 1954 à Alger, qui vise à établir une vision uniforme autour de la question du déclenchement de la lutte armée. Il est responsable de la zone I des Aurès, lieu qui mobilise fortement l’armée française et connu pour avoir payé un lourd tribut pendant la guerre d’Algérie. Il est l’un des membres du « Comité des six » chefs insurrectionnels. Il est à la direction des opérations du déclenchement de la Guerre d’Algérie du 1er novembre 1954 dans la région des Aurès.

Mostefa Ben Boulaïd décède le 22 mars 1956 avec Abdelhamid Lamrani — un de ses proches collaborateurs — dans le maquis à la suite de la détonation d’un poste radio piégé parachuté par l’armée française d’après la version officielle. » – Source Wikipédia

Ramdane_Benabdelmalek

Benabdelmalek Ramdane

بن عبد المالك رضوان

Né à Constantine, Ramdane Benabdelmalek (1928-1954) rejoint l’Organisation Spéciale en 1948. Il s’est intéressé depuis 1946 au militantisme en adhérant au Parti du peuple algérien (PPA), puis au Mouvement de triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et ensuite à l’Organisation secrète (OS). De retour de France en 1951, ce héros a intensifié son activité avant d’être arrêté en 1952 et emprisonné. Il s’est évadé deux fois de la prison. Il mena entre autres les attaques armées contre le siège de la gendarmerie à Cassaniais (Sidi Ali).Benabdelmalek Ramdane se rendit ensuite dans l’Ouest du pays où il assuma des postes de commandement dont adjoint du chahid Larbi Ben M’hidi à la wilaya V historique. Il mena un grand rôle dans la planification militaire dans la Dahra en dirigeant des opérations contre le colonisateur lors du déclenchement de la glorieuse guerre de libération nationale.Benabdelmalek Ramdane est tombé au champ d’honneur le 4 novembre 1954 près de Sidi Ali, dans un accrochage entre son faoudj et des soldats de l’armée française à la forêt de Ouled si Larbi. Il devint ainsi le premier chef militaire de la Révolution à mourir.

Il mourut le 4 décembre 1954 pendant un accrochage entre son groupe et les forces d’occupation.

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Benaouda Amar

بن عودة عمّار

Amar Benaouda fut membre de plusieurs organisations telles que le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, l’Organisation Spéciale, le groupe des 22 et le Conseil national de la révolution algérienne.

Larbi_Ben_M'Hidi_-_1957_reduite

Mohamed Larbi Benm’hidi

محمد العربي بن مهيدي

« Cadet d’une famille de trois filles et deux garçons, Mohamed Larbi Ben M’hidi (1923-1957) est né dans le village El Kouahi à Aïn M’lila (dans la wilaya d’Oum El Bouaghi) dans les Aurès en Algérie dans une famille rurale aisée. Il est un militant nationaliste algérien du PPA, puis du MTLD1 et un combattant et responsable du FLN durant la guerre d’Algérie (1954-1962).

En avril 1954, Ben M’hidi fut l’un des neuf fondateurs du Comité révolutionnaire d’unité et d’action qui le 10 octobre 1954 transformèrent le CRUA en FLN et décidèrent de la date du 1er novembre 1954 comme date du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance algérienne. On lui confie la Wilaya 5 (l’Oranie) qui est son premier responsable, il l’organise efficacement malgré les difficultés. En 1956, laissant le commandement de la Wilaya 5 à son lieutenant Abdelhafid Boussouf, il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne

Il est arrêté, torturé, puis exécuté sans jugement par l’armée française durant la bataille d’Alger en février 1957. Considéré comme un héros de la Révolution en Algérie1, plusieurs lieux et édifices institutionnels se sont vus attribuer son nom – Source Wikipédia »

Lakhdar_Bentobbal

Bentobbal Lakhdar

لخضر بن طوبال

« Militant au PPA dès 1940 dans sa ville de Mila, Bentobbal Lakhdar devient membre de l’OS en 1947. Condamné par contumace par les autorités coloniales, il entre dans la clandestinité. En 1954, il fait partie du groupe des 22, il devient un des responsable de la lutte armée dans le nord-constantinois avant de prendre la succession de Zighout Youcef à la tête de la Wilaya II. Après avoir rejoint Tunis en 1957, il est nommé ministre de l’intérieur du GPRA.

Lakhdar Bentobal est un des négociateurs des accords d’Évian, signés le 18 mars 1962 à Évian-les-Bains (Haute-Savoie, France), entre les représentants de la France et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) durant la guerre d’Algérie. À l’indépendance il ne jouera aucun rôle dans la vie politique.

Lakhdar Bentobal dit Si Abdellah né le 8 janvier 1923 à Mila et mort le 21 août 2010 à Alger, est un militant indépendantiste et homme politique algérien. » – Source Wikipédia

Rabah_Bitat

Bitat Rabah

رابح بطاط

Rabah Bitat est né le 19 décembre 1925 à Aïn Kerma (Constantinois) (Algérie). Membre fondateur du FLN, plusieurs fois ministre, il devient président de la République par intérim durant 45 jours en 1978, suite au décès de Houari Boumédiène.

Jeune adhérent au Parti du peuple algérien (PPA) et au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), il faisait également partie du groupe Organisation spéciale (OS). Suite à l’attaque de la poste d’Oran, il a été condamné à une peine de dix ans par contumace. Il est l’un des 6 fondateurs historique du Comité révolutionnaire d’unité et d’action à l’origine du FLN. Il faisait partie du groupe des 22 ainsi que celui des six chefs historiques qui déclenchèrent la révolution le 1er novembre 1954 ; il deviendra le premier responsable de la wilaya IV (Algérois).

Il est vice-président du conseil dans le premier gouvernement d’Ahmed Ben Bella le 27 septembre 1962, il démissionne en novembre 1963. Après avoir rejoint l’opposition à Paris, il rallie le coup d’État du 19 juin 1965 du colonel Boumediène et se voit nommé ministre d’État sans portefeuille le 10 juillet 1965. Il devient ministre des Transports le 21 juillet 1970 poste qu’il gardera jusqu’au 5 mars 1977 où il est élu président de la première Assemblée populaire nationale.

Il est mort le 10 avril 2000 à l’hôpital Broussais à Paris

bouadjadj-zoubir

Bouadjadj Zoubir

بوعجاج الزوبير

« Né en 1925 à Clos-Salembier (Alger), Zoubir Bouadjadj est issu d’une famille très modeste. Son père meurt alors qu’il est âgé de trois ans. Il adhère en 1942 au P.P.A clandestin dans la Casbah d’Alger, milite au A.M.L, participe à la manifestation du 1er mai 1945.

Il rejoint le C.R.U.A devient membre du groupe des 22 et participe au congrès des centralistes en août 1954 à Alger. Vendeur de pièces détachées dans un magasin d’Alger, il prend part à l’insurrection du 1er novembre 1954, en tant que chef de secteur contrôlant cinq groupes à Alger.

Arrêté le 6 novembre 1954, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité et libéré après les accords d’Evian.

Après 1962 Zoubir Bouadjadj est député à l’Assemblée nationale, membre du Comité Central et responsable de la Fédération F.L.N du Grand Alger. »

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Bouali Said

بوعلي السعيد

Said Bouali était membre du MTLD et du PPA. Il a été arrêté en mars 1950 par les autorités françaises et torturé. Il est mort sur le champ de bataille.

Ahmed_Bouchaib

Bouchaib Ahmed

بوشايب أحمد

Né le 13 juillet 1918 à Aïn Témouchent, Ahmed Bouchaïb a suivi, dès son enfance, un enseignement traditionnel dans les écoles coraniques, avant de fréquenter l’école « indigène » pour décrocher le certificat de fin d’études primaires.

Bouchaib dit Ahmed, l’un des membres du groupe des 22 a été un militant de la cause nationale dès les années 40 et pris part avec d’autres nationalistes à la préparation du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954. À la fin des années 40, il accueillera des militants du PPA, traqués par les services de la police française, et les entraîna au maniement des armes dans la perspective du déclenchement du combat salvateur. Membre de l’Organisation spéciale, il fera partie du commando qui a attaqué, le 6 avril 1949, la grande poste d’Oran pour s’emparer des fonds disponibles qui ont permis, ensuite aux dirigeants de l’OS d’acquérir des armes.

Il avait également représenté la région de l’Oranie, à la réunion du groupe des 22, sous la présidence du Mostefa Ben Boulaïd.. Il fut membre du Conseil de la 4ème région, à la veille du déclenchement de la Révolution.

Membre de l’Organisation spéciale, il fera partie du commando qui a attaqué, le 6 avril 1949, la grande poste d’Oran pour s’emparer des fonds disponibles qui ont permis, ensuite aux dirigeants de l’OS d’acquérir des armes. La nuit du 1er novembre 1954, il était aux côtés du défunt Ahmed Bitat pour participer à l’attaque de la caserne de Blida. Installé durant une année dans la région de la Mitidja, il sera arrêté en 1955, près de Boufarik, suite à un accrochage avec l’armée française, action au cours de laquelle Souidani Boudjemaa tomba au champ d’honneur.

Détenu successivement dans les prisons de Blida, de Serkadji (Alger) et d’Oran, il a poursuivi, jusqu’à l’indépendance, ses actions militantes, observant notamment une grève de la faim en 1958. Après le recouvrement de l’indépendance, il assuma plusieurs postes dont celui de député de l’Oranie à l’Assemblée constituante de 1963.

Il est décédé, dimanche matin à Oran, à l’âge de 94 ans, des suites d’une longue maladie.

Le_jeun_Mohamed_Boudiaf

Boudiaf Mohamed

محمد بوضياف

« Mohamed Boudiaf est né le 23 juin 1919 à Ouled Madi dans l’actuelle wilaya de M’Sila en Algérie. Après avoir effectué ses études à M’sila, il devient fonctionnaire et occupe une fonction dans l’administration. Adjudant dans l’armée française, en 1942 durant la Seconde Guerre mondiale il est envoyé sur le front en Italie où il participa à la bataille de Monte Cassino ainsi que Krim Belkacem qui était Caporal, Larbi Ben M’Hidi qui était Sergent, Rabah Bitat.

Après les massacres de Sétif de 1945, il s’engage dans les mouvements nationalistes algériens, et adhère au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l’Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). En 1952, il est muté en France par le MTLD où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne.

Il rentre en Algérie en mars 1954 et crée, avec huit autres militants, qui devinrent les « chefs historiques du FLN », avec pour objectif l’indépendance de l’Algérie par la lutte armée, le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) dont il est élu président. Après l’échec du CRUA, il fait partie, une nouvelle fois comme coordonnateur général, du « groupe des 22 », qui organise la préparation de la lutte armée désormais certaine.

Le 16 janvier 1992, après la démission du président Chadli Bendjedid, il est rappelé en Algérie pour devenir le président du Haut Comité d’État, en charge provisoire des pouvoirs de chef de l’État. Par son long exil, il apparaissait en effet paradoxalement comme un homme neuf, non impliqué dans les tribulations du régime algérien et donc susceptible de sortir le pays de l’impasse. Souhaitant une Algérie démocratique tournée vers la modernité, il disait vouloir mettre fin à la corruption qui gangrenait l’État.

Mohamed Boudiaf est assassiné cinq mois plus tard, le 29 juin 1992, lors d’une conférence des cadres qu’il tenait dans la ville d’Annaba » – Source Wikipédia

Boussouf

Boussouf Abdelhafid

عبد الحفيظ بوصوف

Il naquit en 1926 à Mila, dans le Nord-Constantinois et y effectua ses études primaires. Avant la deuxième guerre mondiale, il se rendit à Constantine où il adhéra au Parti du peuple algérien. C’est là également qu’il fit la connaissance de Boudiaf, Ben M’hidi et Bentobbal et d’autres. Il fut l’un des membres les plus éminents de l’Organisation spéciale. Après la découverte de celle-ci en 1950, il entra dans la clandestinité dans les environs d’Oran et devint responsable de la circonscription de Tlemcen au sein du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, de même qu’il fut membre du Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA) et assista à la réunion des vingt-deux.

Lors du déclenchement de la révolution, il fut nommé adjoint de Ben M’hidi dans la zone V (Oran), chargé de la région de Tlemcen.

Après le congrès de la Soummam, il devint membre du conseil national de la Révolution algérienne et, fut nommé en septembre 1956 chef de la wilaya V, en remplacement de Ben M’hidi, avec grade de colonel. Il participa à la mise en place du réseau de transmissions et renseignements dans la wilaya V puis dans le reste des wilayas. En septembre 1957, il devint membre du Comité de coordination et d’exécution et fut nommé, en septembre 1958, ministre des Liaisons générales et des Communications dans le gouvernement provisoire de la République algérienne. Il joua un rôle important dans la création de l’appareil de renseignements et de communications ainsi que la formation de cadres dans ce domaine au point d’avoir été surnommé le père des services de renseignements algériens.

Il mourut le 31 décembre 1980 à Paris (France).

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Derriche Elias

إلياس درّيش

Elias Derriche était membre de l’Organisation Spéciale et du PPA. C’est lui qui avait fourni sa villa pour le déroulement de la réunion des 22.

Mourad_Didouche

Didouche Mourad

ديدوش مراد

« Mourad Didouche, surnommé Si Abdelkader, est né le 13 juillet 1927 à El Mouradia à Alger au sein d’une famille originaire du village d’Ibskriène de la commune des Aghribs en Kabylie. Il a effectué ses études primaires ainsi que le cycle moyen à l’école d’El Mouradia, puis rejoint le lycée technique du Ruisseau à Alger.

En 1947, il organise les élections municipales dans sa zone et se rend également dans l’Ouest algérien en vue d’organiser la campagne électorale pour l’assemblée algérienne. Arrêté dans une rafle, il réussit à s’enfuir du tribunal. Dès la création, en 1947, de l’Organisation spéciale (OS), il est l’un des membres fondateur et le plus actif.

Suite à la dissidence de « Rehaïm » le 18 mars 1950, au démantèlement d’une grande partie du réseau de ladite organisation, l’arrestation de 130 personnes et la découverte de ses responsabilités au sein de la structure, et après l’échec de l’administration française à le capturer, un jugement par contumace est prononcé contre lui, le condamnant à 10 ans de prison. Il constitue en 1952, avec Ben Boulaïd, un noyau clandestin à Alger dont la mission est la fabrication de bombes en prévision du déclenchement de la « Révolution Nationale ».

Lors de la crise de 1953-54 et l’opposition du Comité Central du PPA-MTLD à Messali El Hadj, il se rend en France avec pour mission le contrôle interne de la Fédération. À son retour à Alger, il met en place avec huit compagnons le Comité révolutionnaire d’unité et d’action. Il participe également à la réunion des « 22 » tenue en juin 1954, au cours de laquelle est décidé le déclenchement de la Révolution. De cette réunion, émerge le premier « Conseil de la Révolution », composé de six membres dont Mourad Didouche, lequel est nommé responsable de la zone II (Wilaya II).

Il est l’un des plus éminents rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954 et réussit avec l’aide de son adjoint Zighoud Youcef, à jeter les bases d’une organisation politico-militaire.

Le 18 janvier 1955, alors qu’il n’avait pas encore 28 ans, Mourad Didouche meurt à la bataille du douar Souadek, à Condé-Smendou, près de Constantine. Il est ainsi le premier chef de zone à tomber. » – Source Wikipédia

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Habbachi Abdesslam

حبّاشي عبد السلام

Né à Constantine, Abdeslam Habbachi, membre de l’OS (1947), participe à la constitution du « groupe des 22 » à l’origine de l’insurrection en 1954. Toutefois, il ne participe pas aux opérations du 1er novembre 1954. Il rejoint le FLN et est arrêté en 1955.
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Lamoudi Abdelkader

عبد القادر العمودي

Abdelkader Lamoudi est né en 1925. Très jeune, il s’implique pour la libération de l’Algérie en devenant, par exemple, membre actif de l’Organisation Spéciale. Membre du groupe des 22 qui ont déclenché la révolution algérienne en 1954. Membre de la direction de la fédération de France FLN en 1955.

Mohamed_Mechati

Mechati Mohamed

مشّاطي محمد

Né à Constantine, Mohamed Mechati devient membre du Parti du Peuple Algérien en 1945. Il était membre de l’Organisation Spéciale et du MTLD. En 1982, il devient le consul général à Genève, jusqu’en septembre 1983.

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Slimane Mellah (dit Rachid)

سليمان ملاّح

Né à Constantine, Slimane Mellah dit Rachid adhère au Parti du Peuple Algérien à la fin des années quarante. Participe à la réunion des 22 et s’associe à la dissidence dite du « groupe de Constantine » en septembre 1954. Rejoint l’ALN où il meurt en simple djoundi.

Mohamed_Merzougui

Merzougui Mohamed

محمّد مرزوقي

« Mohamed Merzougui, membre du groupe des 22, né le 4 novembre 1927 à Ksar El-Boukhari (wilaya de Médéa), a, dès son jeune âge, rallié Alger pour poursuivre ses études primaires.En 1944, il rejoindra le Parti du peuple algérien (PPA) à Belcourt (actuellement, Belouizdad) et devint Chef de groupe, côtoyant à cette période des militants de la cause nationale comme Ahmed Bouda, Lakhdar Rebbah et Ahmed Bougara. À la création de l’Organisation spéciale (OS), il fut choisi pour faire partie de cette organisation, au sein de laquelle il recevra un entraînement militaire, en particulier dans l’usage des armes et des explosifs.En 1951, Merzougui rencontra Didouche Mourad et Zoubir Bouadjadj, qui le convainquirent de la nécessité de poursuivre son travail politique. Il fut chargé de la section des jeunes à Belcourt. Recruté par Bouadjadj, il participera le 25 juillet 1954 à Clos Salembier à la réunion des 22. Le 1er Novembre 1954, il prendra la tête d’un commando chargé d’attaquer le siège de la Radio d’Alger. Après deux mois du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, un grand nombre de moudjahidine furent arrêtés, parmi eux Mohamed Merzougui qui subit les pires atrocités lors de l’interrogatoire. Il fut libéré durant le cessez-le-feu, en mars 1962. Il devint membre du comité central du FLN en avril 1964, puis délégué de la Fédération d’Alger et ensuite député en septembre 1964, puis délégué de la Fédération d’Alger et ensuite député en septembre 1964.Il s’est éteint le 12 avril 2008 suite à une longue maladie. » Source – La INR

Zoubir_Bouadjadj

Souidani Boudjema

سويداني بوجمعة

« Né le 10 février 1922 à Guelma, il a fréquenté l’école française jusqu’au baccalauréat. Fils unique d’une famille modeste, il a abandonné ses études en 1939 pour travailler dans une imprimerie à Guelma. Il effectue ses premières armes de militant en confectionnant tracts et documents pour le PPA. Auparavant, il avait adhéré à l’organisation des Scouts Musulmans Algériens (SMA), au sein du groupe  »Ennoudjoum » (les Etoiles) de Guelma. Son cheminement naturel le mène en 1942 au Parti du Peuple Algérien (PPA), où il devient rapidement chef de groupe et puis chef de section

Ce sportif, passionné de football, rejoint entre 1941 et 1945  »l’Espérance Sportive de Guelma », il est témoin des massacres du 8 mai 1945. Sa condamnation à trois ans de prison est la première d’une longue série. La violence coloniale renforce ses convictions nationalistes et finit par le convaincre de la nécessité de passer à l’action. Il devient un des animateurs les plus connus de l’aile radicale du PPA-MTLD.

Durant l’été 54, il fait naturellement partie du groupe des  »22 » qui a décidé de la date du déclenchement de la révolution armée. Au déclenchement de la guerre de libération, il est désigné comme un des adjoints de Rabah Bitat, premier responsable de la zone (wilaya) IV. Il est responsable de la Mitidja.

Le 1er novembre 1954, Souidani Boudjemaa et ses compagnons lancent plusieurs opérations armées dans la Mitidja et l’Atlas blidéen. Lui-même fait partie de l’unité qui attaque la caserne de l’armée française à Boufarik.

Le 17 avril 1956, il tombe au champ d’honneur lors d’un accrochage à Magtaa Kheira, près de Koléa. » – Source Willaya 4

Zighoud_Youcef

Zighoud Youcef

يوسف زيغود

Youcef Zighoud, né le 18 février 1921 dans le village Smendou qui porte aujourd’hui son nom (au nord-est de Constantine). Jeune, il fréquente l’école coranique en parallèle des cours qu’il suit à l’école primaire française. Après avoir obtenu le certificat d’études primaires en langue française, il quitte l’école en raison notamment de la limitation qu’imposaient les autorités coloniales françaises aux enfants musulmans.

Youcef Zighoud a adhéré dès l’âge de 17 ans au Parti du peuple algérien (PPA) dont il fut, en 1938, le premier responsable à Smendou. Élu du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en 1947, il fait partie de l’Organisation Spéciale (OS) qui doit préparer les conditions nécessaires à la lutte armée, après que l’échec de la voie pacifique fut devenu flagrant. En avril 1954 rentre dans la clandestinité pour s’engager dans l’action militante du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) dès sa création.

Le 1er novembre 1954, il est aux côtés de Didouche Mourad, responsable du Nord-Constantinois qui deviendra la Wilaya II de l’Armée de libération nationale (ALN). Youcef Zighoud participe avec Mourad, le 18 janvier 1955, à la bataille d’Oued Boukerker à l’issue de laquelle Didouche Mourad trouve la mort. Youcef Zighoud le remplace à la tête de la Wilaya II.

C’est dans cette fonction qu’il organise et dirige la fameuse offensive du 20 août 1955, les massacres du Constantinois qui furent fermement condamnés par le reste de la direction du FLN.

C’est au cours d’une tournée d’explication et d’organisation dans les unités placées sous son autorité que Youcef Zighoud tombe dans une embuscade de l’ennemi à Sidi Mezghiche (wilaya de Skikda) le 25 septembre 1956, à l’âge de 35 ans.

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